SARL : cession de parts sociales à des tiers et procédure d’agrément
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Les nouvelles obligations de conciliation en matière de litiges juridiques depuis le 1er octobre 2023. Quand et comment ? Les réponses dans cet article.
Les demandes en justice introduites à compter du 1/10/2023 doivent être précédées par une tentative de conciliation, de médiation ou une tentative de procédure participative (avec avocat), lorsqu’elles ont pour objet :
Les parties sont dispensées de cette obligation notamment si l’absence de recours à l’un des modes de résolution amiable est justifiée par un motif légitime : l’urgence manifeste, des circonstances rendant impossible la tentative amiable, ou l’indisponibilité de conciliateurs de justice entraînant l’organisation de la première réunion de conciliation dans un délai supérieur à 3 mois à compter de la saisine d’un conciliateur.
En outre, depuis le 1/11/2023, le juge saisi pour trancher un litige peut, à la demande des parties aux procès ou d’office :
Trois modalités possibles :
Le but : faire renouer le dialogue entre les personnes en conflit et les accompagner pour qu’elles trouvent elles-mêmes un accord.
La procédure devant un conciliateur est gratuite. Les deux autres modes de résolution donnent lieu au versement d’honoraires au médiateur ou aux avocats.
Lorsque le conciliateur est saisi d’une demande, il reçoit en rendez-vous le demandeur, qui lui expose les causes du litige. Selon les conciliateurs, la procédure varie :
La demande peut émaner de la personne en conflit ou de son avocat. Le médiateur prend contact avec l’adversaire qui doit obligatoirement donner son accord.
Une convention est établie et signée par les personnes impliquées. Elle rappelle les règles à respecter, notamment l’obligation de tenir des propos respectueux, et fixe le coût.
Le médiateur rencontre, ensuite, individuellement chaque personne en conflit, accompagnée ou non de son avocat.
Au cours d’une réunion plénière, les personnes en conflit sont réunies pour élaborer des solutions.
L’avocat de chacune des parties intervient pour négocier. Tout se passe sans conciliateur, ni médiateur, ni procès. Une convention fixe les honoraires de l’avocat.
L’accord peut être consigné par écrit. Mais ce n’est pas obligatoire.
Le conciliateur, le médiateur ou l’avocat peut demander l’homologation de l’accord par le juge du tribunal judiciaire, ce qui lui donne la force d’un jugement.
L’accord, s’il est signé par les avocats des personnes en conflit et enregistré auprès du greffe du tribunal, a la force exécutoire (force d’un jugement sans homologation du juge).
Sans homologation, ni force exécutoire, si l’une des personnes ne respecte pas l’accord, l’autre pourra saisir le tribunal judiciaire.
Si l’une des personnes en conflit refuse la tentative d’accord, le conciliateur, le médiateur ou l’avocat établit un constat de carence.
Si la rencontre a lieu mais n’aboutit pas à un accord, un constat de non-accord atteste de l’échec.
Ces documents sont indispensables pour agir en justice.
Bon à savoir pour trouver :
Loi n° 2021-1729 du 22/12/2021. C. proc. pénale : Art. 750-1, 774-1 et s. et 807-1 et s.
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